Dolce Empired V1.3
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Dolce Empired V1.3

Petit Cheval, qui vient d'arriver sur ces terres. Quel clan choisiras-tu ? Seras-tu un Cheval ou bien un Vampire assoifé de sang ? Choisis bien ton clan, Petit Cheval...
 
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 Tout était calme. [LIBRE]

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REQUIEM.
xX- Ptit Poulain -Xx
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REQUIEM.


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[ Relati0n. ]:
[ Clan. ]: Vampire / Chevaux.
[ P0uv0ir. ]: Aucune. / Je peux maîtriser la météo à ma guise.

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MessageSujet: Tout était calme. [LIBRE]   Tout était calme. [LIBRE] EmptySam 13 Juin - 17:18

Tout était calme.
Libre.
Sarayane.







  • T
    out était calme. Il n’y avait rien dans les environs. On n’entendait rien, mis à part le clapotis de l’eau et le bruit de la chute d’eau. Mais, ce calme apparent n’était en rien fait pour effrayer. Au contraire, il était apaisant, triste, mais doux. Le ciel était bleu. La cascade était un endroit dégagé, au niveau du petit lac. L’herbe y était verte, puis laissa la place à une pente douce et sablonneuse qui descendait ainsi jusque dans l’eau. Cette dernière était claire, semblait fraîche. Puis, plus on s’enfonçait, plus l’eau était agitée de remous. Enfin, en relevant la tête, on pouvait apercevoir des rochers au dessus desquels l’eau semblait arriver à plusieurs endroits. A droite comme à gauche, de petites cascades coulaient. Enfin, la plus imposante se dressait au milieu, droit devant le terre-plein d’herbe verte. Elle était si grande, si belle… Le soleil laissait ses rayons taper doucement contre sa surface, créant ainsi au-dessus d’elle, un arc-en-ciel multicolores et somptueux.
    Sous la cascade principale, une petite grotte, pas très profonde, était située. Quelque chose d’encore plus étrange attirait les regards : un léger scintillement, à peine visible depuis l’extérieur, qui pourtant vous éblouissait dès votre entrée dans ce Monde. Rien n’était plus pareil alors. Il semblait que chacun oubliait ses propres soucis, se promenant dans un Monde à part, quelque chose de magique, et de magnifique dans lequel on se perd, quelque chose comme le Pays des Rêves…

    La tranquillité de cet endroit idyllique fut soudain dérangée. En effet, une silhouette s’avançait, d’un as égal et calme. Cette silhouette équine, était sans conteste, la plus belle chose qu’il puisse exister au Monde. Son pelage était parfait, sans défaut. Sa taille était moyenne, ni excessivement grande, ni trop petite. Mais surtout, elle possédait cette harmonie, qui dans chacun de ses traits se reflétait avec une perfection rarement vue. Ses membres étaient fins et forts, taillés pour la course sans aucun doute. Sa crinière, longue, dansait au gré du vent. Sa démarche était gracieuse, un peu comme cygne sur l’eau. Ses yeux, bruns, étaient chauds, mais une certaine tristesse, une certaine mélancolie en ressortait. Pourtant, de loin, elle paraissait froide. Cette jument était, à elle seule, une totale contradiction. Son nom était Sarayane. Un nom qui lui allait bien, lorsqu’on la voyait se déplacer avec une fluidité rarement vue.
    Etonnamment, lorsqu’elle marchait, cette jolie jument blanche ressemblait à une Princesse. Elle avait une démarche royale et sa beauté envoûtait le Monde. Elle était l’Ambassadrice de la beauté, descendue sur Terre.
    Sarayane marchait avec grâce et légèreté, laissant chacun de ses pas la guider vers de nouveaux lieux. Elle s’avançait alors, ne cherchant pas de réponses car depuis longtemps elle avait abandonné.

    Le voyage de Sarayane s’arrêta soudain. Elle ne s’y attendait pas. Non, vraiment pas. Alors qu’elle marchait, la jument parvint au terme. Devant elle coulait la cascade principale. Elle se trouvait sur le terrain d’herbe, face à l’eau. L’arc-en-ciel brillait toujours paresseusement au-dessus de l’eau. Soudain, le cœur de la magnifique jument se serra, de la même manière que si on lui avait planté des dizaines, voire des milliers de poignards dans le cœur, et tout cela au même instant. Sarayane ferma les paupières, cachant ses grands yeux bruns au Monde entier. Une larme silencieuse naquit de son œil droit, et coula le long de sa joue. Au même moment, le Monde changea entièrement d’apparence. Les nuages se retrouvèrent en quelques secondes au-dessus de la cascade, et de la neige tomba doucement. De gros flocons blancs qui effectuaient lentement un majestueux ballet dans l’air, avant de tomber souplement sur l’herbe verte. La température changea aussi radicalement. L’air devint froid et sec. A chaque respiration de la jument blanche, on pouvait apercevoir un nuage d’air chaud qui disparaissait rapidement.
    Le temps sembla également s’arrêter. Seuls les flocons qui continuaient de tomber indiquaient que le temps poursuivait invariablement sa course. Il ne fallut que quelques minutes pour que l’herbe soit entièrement recouverte de neige. L’eau commença à geler, lentement elle aussi. L’arc-en-ciel avait disparut. Il n’y avait plus un bruit. Rien d’autre que la respiration saccadée de la jument, Maîtresse de ce qui se passait à cet instant précis. Un souffle. Puis un autre. Et encore un autre.

    Les yeux bruns réapparurent, aussi lentement qu’ils avaient disparut. Des larmes coulaient toujours des doux yeux de Sarayane. Elle n’y prêtait pourtant pas attention. Tout redevint comme avant. Les nuages disparurent dans le ciel, laissant réapparaître l’Empereur du ciel : le Soleil. La Princesse mélancolique se laissa bercer par le retour de la chaleur. Pendant ce temps, le Soleil réchauffait la Terre, faisant fondre la neige. L’arc-en-ciel réapparut. La jument pleurait en silence, étouffant ses sanglots et ses gémissements. Elle laissa son esprit divaguer dans de lointains souvenirs, se posant encore maintes et maintes questions.
    La première, et la plus important était : Etait-Il heureux là où Il était ? Voyait-Il combien sa présence lui manquait ? Ensuite, elle se demandait une chose : Qu’était devenue la splendide Guerrière d’autrefois ? Celle qui abattait des montagnes à elle seule ? Celle qui avait combattu et gagné autrefois ? Enfin, la jument voulait savoir où elle se trouvait. Pourquoi ses pas l’avaient-ils guidée ici ? Et pas dans un autre endroit ? Malheureusement pour elle, Sarayane n’eut jamais les réponses.
    Elle se contenta alors de regarder là où elle se trouvait. La douce jument n’était plus la même. Elle ne vivait plus à cent à l’heure, galopant sans cesse, bataillant sans cesse. Elle avait le sentiment de ne plus exister dans ce Monde, de vivre parce qu’on l’y forçait. Si ça ne tenait qu’à elle, aussitôt elle se serait plongée dans un autre univers, celui que les vivants ne peuvent voir et qui appartient aux morts. Elle vivait, cependant, sans pour autant être là. Présente sur Terre, elle restait absente dans son cœur. Mais elle le sentait : la preuve, elle avait eu l’impression qu’on lui avait enfoncés des couteaux dans ce dernier à chaque instant où elle avait vu cet arc-en-ciel. Elle existait sur Terre, sans pour autant se plonger dans le Monde et sa vivacité.

    A nouveau, elle regarda autour d’elle. La neige avait presque disparue, et l’eau était redevenue tiède, du moins, plus chaude que lorsque la neige était tombée. Sarayane avança d’un pas, ses sabots noirs s’enfonçant dans l’herbe encore humide. La jument immaculée continua d’avancer, ses sabots touchant alors le sable. Ils avançaient, effectuant leurs mouvements les uns après les autres, avec une grâce rarement vue jusqu’à ce jour. Encore un pas, puis un autre. Bientôt, elle toucha l’eau. Certes, elle était légèrement froide, mais sans plus. D’ailleurs, elle ne trembla pas, ni ne sembla avoir froid. Du moins, si elle le sentit, elle n’en laissa rien paraître. Quelques secondes plus tard, la Princesse était dans l’eau toute entière et nageait avec agilité. Quant à l’endroit où elle désirait aller, il fut clair en quelques secondes : elle se dirigeait vers la petite grotte située au fond, sous la cascade principale. La jument passa sous l’arc-en-ciel, puis sous l’eau de la cascade. Enfin, elle se hissa, sortant de l’eau. La Déesse avait de petites gouttes d’eau qui tombaient depuis sa belle crinière sur le sol dur, ainsi que d’autres qui coulaient sur sa robe soyeuse. Pourtant, le spectacle de cette beauté n’était rien par rapport à celui qu’elle pouvait voir.
    La grotte, semblait en effet scintiller de mille feux. La roche, était noire et dure. Elle recouvrait toutes les parois. Mais, dessus, réparties telles de petites touches de couleur, de minuscules pierres bleue turquoise s’accrochaient aux rochers. Elles n’étaient, certes, pas précieuses, mais brillaient comme de petites lunes dans le ciel. Elles étaient si brillantes, que la robe blanche de Sarayane semblait être encore plus éclatante. Encore une fois, une larme roula sur la joue de la jument. Elle ne tenta pas de la réfréner, cela ne servait à rien après tout. Ce spectacle si beau l’avait simplement émue aux larmes. Elle avait également l’impression d’être seule au Monde. Durant quelques secondes, Sarayane eut envie de reprendre le dessus, de redevenir quelqu’un de combattif, mais, bien vite elle se laissa dominer par ses émotions. La Princesse baissa avec grâce la tête et se coucha sur le sol, face à la cascade, tout au fond de la grotte. Ce fut tout, il n’y eut rien d’autre, mis à part le bruit d’eau de la cascade se jetant dans l’eau. Le silence fut à nouveau là, comme si le passage de Sarayane n’avait pas eu lieu, comme si elle n’avait pas existé…
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MessageSujet: Re: Tout était calme. [LIBRE]   Tout était calme. [LIBRE] EmptySam 27 Juin - 16:03


  • Upinou ? //=
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[ Clan. ]: Celui des êtres purs, des chevaux.
[ P0uv0ir. ]: Je te glace avec mon eau, le seul élément franc.. ♥ Je lis en ton esprit tel que je peux te manipuler, aies peur de Moi, tant que tu ne m

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MessageSujet: Re: Tout était calme. [LIBRE]   Tout était calme. [LIBRE] EmptySam 27 Juin - 20:09

  • ( Moi avec mon Rapsou ? )
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MessageSujet: Re: Tout était calme. [LIBRE]   Tout était calme. [LIBRE] EmptySam 27 Juin - 20:11


  • [Bien sûr ^^]
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[ Clan. ]: Brrr. Je suis le Maître des Vampires. x Chevaux.
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MessageSujet: Re: Tout était calme. [LIBRE]   Tout était calme. [LIBRE] EmptyDim 28 Juin - 15:11


    ( Je sens que Raps va m'inspirer Very Happy )

    #. AS.TU.PEUR.DES.SOUVENIRS. ?

    Un raclement de naseaux dans un bruit étouffé surgit de l'ombre d'un eucalyptus. Noire. Noire, était la tâche de l'arbre qui se faufilait sur le sol, aucune faille, aucun pigment plus clair que l'autre, noire. Même, ses yeux devenaient invisibles, choses rares pour cet être qui grâce à ses prunelles brûlant d'un feu gisant de douleur, parvenait à terrifier ces petites choses que l'on nomme : << chevaux >>. Il dansait en son regard, une lueur étrange qui répandait sur le paysage, une odeur suceptible, apparente à celle de la Mort. Mais, le détenant de ces rubis cruels, n'appartenaient ni à cette classe d'êtres descendant du clan d'Empired, ni de ces êtres sans honneurs, scrupules et personnalités, mais encore moins à ces êtres pourvus de longues dents aiguisés, les << vampires >>. Non, à lui-seul, accompagné de son regard tueur, il formait une classe à part, un clan différent. Il était simplement un être qui autrefois se nommait Raps Gangsta.

    Raps Gangsta, ou le Gangster ou encore l'Assassin, était le chef de son clan qui ne détenait qu'un seul membre : lui-même. Oh ! Il n'était pas égoïste ni narcissique mais simplement lui, qui pouvait être plus perdu que lui ? Qui peut avoir aussi peur de la vie que lui ? De l'amour ? Du lendemain ? De l'avenir ? Personne... Seul son regard ténébreux, lui donne encore une petite guise d'assurance, son seul souvenir de huit années perdues, envolées telle une colombe sur un champ de bataille. Son corps, enfermé dans une carapace de marbre, renferme une âme dont quelques braises réchauffent encore son cerveau, assez pour qu'il puisse encore planter ses dents dans la gorge de son ami, afin de se rassurer, qu'il est toujours le même, malgré huit années de vie perdues, à brises des couples et à retirer la vie de simples chevaux...

    Qui était-il ? D'où vient-il ? Que fait-il ici ?
    Tant de questions à milles réponses qui cachent une vérité démoniaque, qui le jour où elle se dévoilera, le Ganster mourra à son tour. De la magie ? Non, sa tête est juste mise à prix depuis sa naissance. On ne peut changer le destin d'un être inscrit dans le livre de Gaïa, alors pourquoi le ferait-on pour un être qui aurait passé huit années de sa vie à tuer par simple peur ? Pour l'amour ? Ah ! L'amour, ce dont il a toujours manqué à l'Assassin. Dés tout petit, celui-ci ne connut la douceur d'un calin par sa propre mère, non, dés qu'il foula le sol de ses maigres sabots, on le dressa, éduca, machina pour en faire une machine à tuer. Un cheval aux qualités d'un vampire, sans être doté de ce regard doré. Que de plus beau que d'être le Maître de cette machine infernale ?
    Raps Gangsta, n'est autre qu'un instrument de torture, un objet singulaire pour répandre la terreur, et non un cheval doté d'une âme, d'idées, d'un regard, de sens. C'est ce qu'il croit. Mais entre croire et ce qu'il y est, il y a toujours un gouffre, et peut-être un chemin, bien caché pour le sauter ?

    Le bruit résonnant de la cascade ne parvenait aux oreilles du Gangster. A croire que sa carapace isole bien les bruits ou que les petites merveilles de la Vie, n'ont plus de gout à ses yeux, ou le Monde s'est simplement effacé, ne laissant plus qu'un désert chaotique ? Les roses ont fané, le ciel bleu est d'orage, le soleil explose, l'apocalypse dans son esprit. La foudre a frappé ses sentiments, quand un rayon de soleil viendra chatouiller son visage ? Le jour de la délivrance ou jamais ? Entretemps, le Gangster souffrira en silence, la morphine n'agie plus en sa douleur, alors à quoi bon espérer de vivre encore ? Pourquoi ne pas abandonner maintenant ? Non. L'Assassin, a un honneur, un brin de braises en lui, qui parviennent encore à survivre grâce aux charbons que l'on a déposés tendrement sur le lit de braises, rouges, tel le sang qui tâche sa robe, mais par exeption, aujourdh'ui c'est le sien. Une chute, une de plus dans sa descente infernale, il s'est frotté de trop prés au paroi du gouffre lors de sa chute infernale dans le gouffre sans fond. Sans un bruit, il tombe, tombe, tombe, tombe, toujours plus bas... Où est le fond ? Nul part, au moins, il ne s'écrasera dans un bruit sourd d'os craqués...

    La colombe s'est envolée, trop vite, elle était blanche, belle, sans un bruit, elle déployait ses ailes et embrassait le monde dans un regard emplie de tendresse. D'ivoire, elle dansait dans le ciel, dans le sillage du soleil, captivait les prunelles du poulain noir. D'écarlate, elle chatoullait les nuages, et dessinait dans le ciel une question, composée de quelques mots qui s'enlacent ensembles :

    << As-tu peur des souvenirs ? >>

    Une simple question, que se posa l'étalon à lui-même, sans prendre garde que derrière lui la Nymphe blanche de la cascade se trouvait là...

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MessageSujet: Re: Tout était calme. [LIBRE]   Tout était calme. [LIBRE] EmptyDim 28 Juin - 23:42



  • L
    a Déesse blanche était silencieuse. Muette comme une tombe. Le silence régnait en maître de ces lieux et rien, non rien ne pouvait le changer. Il imprégnait de sa sagesse chaque arbre, chaque endroit, chaque particule, molécule d’eau.
    Mais, comme chacun sait, les temps changent sans arrêt. Ce n’est pas un commencement comme parfois on peut l’entendre dire. C’est simplement une continuité. Une simple continuité. Un cercle qui se déroule à l’infinie. Certains disent que rien n’est plus beau. Et peut-être ont-ils raison. Qui sait ? Chaque opinion est différente après tout.

    Soudain, un bruit se fit entendre. Sarayane dressa les oreilles, et sans qu’elle sache vraiment pourquoi, la Combattante déchue recula dans l’ombre de la grotte, préférant ainsi dans un geste irréfléchi se cacher du Monde. Ne prenant pas garde à ce qu’elle faisait, la Belle s’écorcha l’épaule. Presque aussitôt, le sang tâcha sa belle robe immaculée. Elle fronça les sourcils, regarda sa plaie et décida qu’elle était totalement superficielle : autrement dit, cela pouvait parfaitement attendre. Après tout, un inconnu marchait non loin, et probablement dans sa direction.
    L’Irréelle beauté réfréna ses émotions. Si elle les laissait s’échapper, la météo changerait et indiquerait à l’inconnu le fait qu’elle était présente dans cet endroit. Or, elle ne le voulait pas. Elle n’en avait pas envie. La solitude était la dernière chose qui lui restait, avec peut-être un léger soupçon de dignité. Alors, elle resta là, plongée dans les ténèbres, elle qui avait été la lumière de tant de chevaux durant ce temps de Guerre ? Mais où était cette fière combattante ? Cette Guerrière dont Il était tombé amoureux ? Oh elle s’en souvenait. Elle se souvenait de Lui. Elle ne pourrait, quoi qu’il en soit, jamais l’oublier, même si elle déployait tous les efforts du Monde. Elle s’arrêta alors dans ce souvenir. Pourquoi raviver la plaie ? La brûlure qui était celle de son cœur ?

    Sarayane, vit alors, à travers la cascade et du fond de sa grotte, approcher l’intrus. Sa robe était aussi noire que la nuit et les ténèbres. Au fond de ses yeux se reflétaient la mort. Mais, ses prunelles n’étaient en aucun cas dorées, ce qui intrigua profondément la jument blanche. Jamais elle n’avait vu pareil créature. Elle n’avait pas peur ! Non, une Guerrière n’avait jamais peur. La Princesse le regarda marcher, s’avancer. Elle suivit chacun de ses mouvements avec la plus grande attention. si c’était un adversaire à abattre, autant en savoir le plus possible sur ce dernier.
    Soudain, il parla. Sa vois était rauque, dure. Il y avait en elle quelque chose de bizarre. Sarayane, ne jugea cependant point sur les apparences, car celles-ci sont souvent trompeuses, à notre plus grand regret.

    * « As-tu peur des souvenirs ? » *

    La Déesse marcha, ne faisant pas attention à sa blessure encore saignante. Elle passa à gauche de la cascade, à cet endroit précis où l’eau ne tombait pas et regarda l’étalon noir qui lui tournait le dos. C’est alors que sa voix douce et chaleureuse, malgré la note de mélancolie qui perçait dans sa voix :

    « Oui. On en a tous peur. Mais un jour où l’autre, ils finissent par nous rattraper. Malgré nous. »

    [Désolée, ma réponse est minable. Neutral ]
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