Dolce Empired V1.3
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Dolce Empired V1.3

Petit Cheval, qui vient d'arriver sur ces terres. Quel clan choisiras-tu ? Seras-tu un Cheval ou bien un Vampire assoifé de sang ? Choisis bien ton clan, Petit Cheval...
 
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 L'histoire de Sarayane.

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REQUIEM.
xX- Ptit Poulain -Xx
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REQUIEM.


Nombre de messages : 38
Age : 31
[ Sexe. ] : Jument.
Date d'inscription : 30/05/2009

Feuille de personnage
[ Relati0n. ]:
[ Clan. ]: Vampire / Chevaux.
[ P0uv0ir. ]: Aucune. / Je peux maîtriser la météo à ma guise.

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MessageSujet: L'histoire de Sarayane.   L'histoire de Sarayane. EmptyMar 30 Juin - 11:08

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MessageSujet: Re: L'histoire de Sarayane.   L'histoire de Sarayane. EmptyMar 30 Juin - 11:14




  • Mon nom est Sarayane. Un nom fort joli pour certain, étrange pour d’autre, mais ce dont je suis certaine, c’est qu’il me convient parfaitement. Après tout, je suis étrange de nature.

    Dans un pays lointain, vivait un étalon nommé Haldo. On le disait beau, intelligent et surtout d’une gentillesse infinie. Son seul défaut était sans doute sa trop grande impatience et vivacité : il ne pouvait rester en place. Il vivait seul, se promenant d’endroit en endroit, ne cherchant pourtant pas à s’implanter dans un pays spécial. Haldo, était étrange, il possédait un pouvoir, une espèce de don qui lui servait pour se défendre : il maîtrisait l’eau sous ses trois formes, c'est-à-dire solide, liquide, et gazeuse. Mais, un jour, en se promenant, ou plutôt en voyageant, il fit une rencontre qui bouleversa sa vie.

    Alors qu’il marchait dans la forêt, il entendit des rires. Etrange, il croyait être pourtant seul. Un bruit de cavalcade qui se faisait entendre, puis le silence. A nouveau les rires féminins qui sonnaient comme un courant d’air. La lumière rendait la forêt bizarre, à moins que ce ne soit l’imagination de l’étalon blanc. Il démarra au galop, évitant avec adresse les arbres. Les rires s’intensifièrent. Mais, il eut tôt fait de s’arrêter, car devant lui se tenait une petite mare devant laquelle se tenait un groupe de juments. Elles étaient toutes plus belles les unes que les autres. Leurs robes étaient toutes différentes. Elles se turent à son approche, les rires cessant. Haldo, salua poliment les jeunes demoiselles. Elles lui sourirent toutes et s’écartèrent, laissant place à une autre jument que le bel étalon n’avait pas encore vu jusque là.
    Le noir profond de sa robe le fit frémir et chacun de ses muscles se tendirent tel un arc durant cet instant. Elle portait quatre grandes balzanes blanches qui contrastaient étrangement avec le reste. Les yeux bleus de la jument croisèrent ceux de l’étalon, bruns. Haldo sut alors qu’en cet instant, jamais il ne pourrait quitter cette jument. Son nom résonna comme une douceur à ses oreilles : Blue Horizon. C’était Son nom. La Belle, quant à elle, cacha son trouble autant qu’elle put. Haldo, semblait pour elle si… imposant. Blue se sentait en sécurité à ses côtés. C’était une jument des plus normales. Son caractère était doux et totalement inoffensif. Elle était cependant très intelligente et maline. Mais, ce qu’on remarquait le plus, chez elle, s’était sa grande beauté. Non pas dans sa robe, mais plutôt dans la proportion de ses traits. Son visage était fin, mais harmonieux, tout comme ses courbes. Elle n’était pas grande, mais ses jambes étaient fortes, taillées pour la course. Son poil était soyeux et ses longs crins semblaient danser dans le vent.

    Tous deux restèrent hypnotisés par leur vue respective durant un long moment. Puis, Blue Horizon se décida à bouger. Elle déclara avec grâce qu’elle allait le présenter à son père, le chef du troupeau. Haldo, resta avec le troupeau après avoir obtenu la permission du chef. Il passa beaucoup de temps en compagnie de Blue. Ils galopèrent ensemble dans la plaine, côte à côte, faisant de nombreuses courses. C’était toujours Blue qui gagnait.
    Un matin, ils furent attaqués par un puma alors qu’ils se promenaient dans la montagne. Haldo se défendit du mieux qu’il put. Il renversa la bête et recueillit Blue en pleurs contre lui. C’est ce jour qu’ils se déclarèrent leur amour respectif. Cette petite étincelle qui naquit entre eux, ne s’éteignit jamais.

    Haldo et Blue restèrent ensemble dans le troupeau du père de cette dernière un petit moment, environs quelques mois. Puis, un matin, lorsque le soleil se levait sur la plaine, ils firent leurs adieux au troupeau. Pourquoi étaient-ils partis ? Ils répondaient simplement à l’appel irrésistible de la liberté. Ils galopèrent ensemble, dans un élan infini. L’ombre noire et le rayon blanc. Chaque foulée les menait un peu plus vers un autre Monde. Ils étaient heureux. Bientôt, très bientôt, Blue attendit un poulain. Ils s’arrêtèrent et restèrent le temps qu’elle porte son poulain. Ou ils se déplaçaient, mais peu.
    Le poulain qui vint s’avéra être finalement une pouliche. Elle était baie et promettait d’être une véritable beauté plus tard. Ses yeux étaient du même bleu que ceux de sa mère. Ils la nommèrent Soledad. La solitude en espagnol. Elle était toute gentille, sage comme une image. Mais, Blue attendit de nouveau un poulain alors que Soledad allait vers ses 1 ans.

    Haldo, était quant à lui au comble du bonheur. Il espérait secrètement que ce serait un poulain. Un mâle, pour lui. Blue porta le poulain difficilement. Cette grossesse difficile la fatigua au plus haut point. Mais, elle poulina. Ce fut sous l’effort et sous la douleur. Une nuit de printemps, alors que le silence s’était installé, Blue Horizon vit naître sa deuxième fille. Au premier abord, la pouliche ne respirait pas. Elle semblait comme morte. Mais elle respira. Sa robe était d’un noir profond, ses yeux, ressemblait à ceux d’Haldo. L’étalon sut qu’il n’avait pas de garçon, certes, mais que sa fille serait des plus exceptionnelles. En la regardant, il sut tout de suite quel prénom lui conviendrait le mieux : c’est ainsi qu’on me nomma Sarayane…

    Quelques heures plus tard, j’étais debout, galopant aux côtés de ma mère. Déjà, on me trouvait d’une beauté étrange. Malgré mes longues jambes, mon côté enfantin, tous me trouvaient une grâce innée et une élégance naturelle. Nous vivions ensembles. C’était ma famille. J’étais heureuse et je savais que rien, non jamais rien ne pourrais nous arriver. Mais les choses changent. Nous finissons tous par disparaître. Dans ce cas, nous préférons que ce soit tard…
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