Cassiopée

Nom :
Cassiopée.
Surnom :
Cassie.
Age :
Sept ans.
Race:
Inconnue.
Robe :
Grise.
Sexe :
Jument.

Caractère ( minimum 2 lignes ) :
Un caractère étrange... Pas gentil, mais pas méchant. Cassie est une jument triste, au regard doux. Un passé traumatisant, une histoire douloureuse en ont fait quelqu'un qui a perdu une certaine joie de vivre. Elle n'aspire pourtant pas à la solitude ! Loin de là ! Elle aime se promener à travers les différents territoires. Son regard est bienveillant, sympathique, absent et automatiquement les gens l'apprécient.
Cassiopée a un tempérament rêveur. Ce qu'elle aime par-dessus tout c'est se coucher à l'ombre d'une chêne ou sentir doucement les parfums des fleurs. Son principal défaut est sans nul doute son esprit trop ailleurs malheureusement. Il lui arrive de ne pas écouter ce qu'on lui dit. Elle n'est guère loquace également. Jamais elle ne parle aux autres. S'ils ne viennent pas à elle, Cassie n'ira pas à eux.
Elle n'est pas travailleuse. Perpétuelle rêveuse, elle s'évade souvent. Elle n'a pas de but spécifique. Elle est méfiante, surtout envers les étalons. Alors, il faut que ceux-ci s'approchent avec douceur pour ne pas l'effrayer.
Elle ne pleure jamais, par principe. Cassie ne veut pas se perdre dans un tel labyrinthe. Elle n'est pas dominatrice, ou manipulatrice. Cette jument est simple, honnête et modeste. Elle est polie et naturelle. On pourrait dire spontanée. Pour certaines chevaux, elle est simplement folle, mais c'est bien plus que ça. Elle écoute son instinct, son esprit, son cœur.
On pourrait penser qu'elle est peureuse, mais ce n'est pas le cas : jamais elle n'hésite durant la bataille : elle préfère la mort.

Histoire ( minimum de 5 lignes ) :[/b]

Cette histoire commence, il y a sept ans, dans une contrée fort lointaine, dans un pays connu de nul. Un étalon vivait avec son troupeau dans cet endroit. Il parcourait chaque jour de nombreux kilomètres en compagnie de ses juments. Ils voyageaient sans cesse. Cet étalon était beau, d’une robe aussi éclatante que le feu. Il ne possédait aucune tâche blanche. On l’avait nommé Kosaoé.
Il possédait un troupeau très important. La plupart de ses fils et de ses filles étaient de grands et robustes poulains. Ceux de cette année étaient presque tous nés. Presque tous. Une seule jument n’avait pas encore mis bas. La robe grise de celle-ci était ravissante. Elle était, selon Kosaoé, le plus beau joyau de son troupeau. Elle était nommée, fort à propos, Diamant. La jolie jument attendait toujours son poulain, et ça, depuis un long moment déjà. Cela, tarda. Les semaines s’écoulèrent. Enfin, vint le jour tant attendu.

Un matin, Diamant fut prise de violentes contractions. Elle se plia à genoux et tomba sur le flanc, écroulée par la douleur. La jument grise soufflait et bientôt, elle s’épuisait sous l’effort. Beaucoup la crurent perdu. Mais, ils eurent tort. Diamant n’était pas perdue. Elle désirait ce poulain plus que tout au monde. Alors, elle garda espoir, le courage la rendant plus forte. Ainsi, alors que le soleil était au plus haut dans le ciel, elle expulsa le poulain. C’est ainsi que naquit une pouliche au pelage noir de jais et aux grands yeux étonnés.
Kosaoé s’approcha de la jument et la félicita. Diamant s’écarta et regarda l’étalon alezan. Il était de coutume que ce soit le père qui choisisse le prénom de ses poulains. Elle adressa un regard suppliant, puis d’un geste las, il accorda cette faveur à la jument.

« Je t’appellerai Cassandre. »

Ainsi, la mère de la pouliche décida qu’il fallait la nommer ainsi.

Quelques heures plus tard, elle marchait. Cassie était une pouliche étrange. Elle était sensible, surtout aux émotions de sa mère. Diamant avait toujours cette humeur bizarre, comme si elle était triste au fond d’elle-même. Cassandre n’aimait pas aller avec les autres poulains. Etant donné qu’elle était née en retard, elle n’avait aucun ami de son âge. Ils avaient déjà tous dépassés le stade auquel elle était. La pouliche noire préférait donc rester auprès de sa mère. Elle passait de nombreuses heures à rêver, à penser à autre chose. Elle voyait le Monde, l’écoutait et laissait son imagination faire le reste.
Diamant ne poussait pas sa fille. Elle n’aimait pas la forcer à faire des choses qu’elle n’avait pas envie d’accomplir. Alors, Cassie restait seule, écoutant le vent. Elle écoutait parfois sa mère lui raconter son histoire. Au début, elle ne comprit rien. Quoiqu’il en soit, bien vite, elle noua une grande complicité avec sa mère. Quant à son père, Cassandre ne s’en souciait pas. Il ne se souciait pas d’elle en retour. La pouliche grandissait. Elle n’avait aucun ami de son âge, et finalement, sa mère la poussa à aller avec des poulains.
Tous, la rejetèrent violement. Elle revint voir sa mère, pleurant à chaudes larmes. Alors, Diamant n’envoya plus sa fille contre son gré là-bas. Elle la garda auprès d’elle.

Cassie grandissait doucement. La pouliche voyait sa robe s’éclaircir progressivement. Cassandre possédait des idées étranges sur l’amour. Sa mère, lui racontait souvent des histoires où il était question de belles juments au cœur pur, et qui épousait un bel étalon. Une de ses histoires qui finissent bien.
Ainsi, elle eut des idées précises là-dessus : la pouliche grise rêvait alors d’escapades, d’aventures, d’histoires d’amour… La jolie pouliche observait souvent sa mère. Diamant était si mélancolique.
Cassie grandissait, et bientôt, elle devint une jument, belle, à la robe aussi grise que celle de sa mère et aux yeux doux. Elle ne cessait d’avoir des questions existentielles, sur les gens, l’amour, la vie. Sa mère, patiemment lui répondait. Et lorsque Cassandre ne comprenait pas, Diamant répondait :

« Un jour, tu comprendras… »

La jeune jument se promenait souvent seule, ou restait parfois à côté des autres juments. Mais, elle ne se mêlait que rarement à la conversation. Cassie n’était pas dans ce genre-là. Ces belles juments ne lui parlaient pas en retour. Il était si dur d’avoir une conversation en compagnie de Cassandre.

Cependant, un jour, tout bascula. Le destin de Cassie changea du tout au tout. Un matin, alors qu’elle broutait d’un air distrait, son père s’approcha d’elle. Kosaoé déclara d’une voix dure :

« Cassandre, écoute-moi. Il est temps que tu partes. Je t’ai offert à un autre étalon. Il viendra te chercher ce soir. »

Cette nouvelle ébahit Cassie, et mis en colère sa mère. Diamant se révolta intérieurement et attendit que l’étalon soit partit. Elle avoua à sa fille :

« Tu ne dois pas y aller. Cassie, ça a été mon destin, je refuse qu’il en soit de même pour toi. Tu dois fuir, vite, fuir très loin. Lors de ma deuxième année, mon père m’avait offerte à Kosaoé. Je n’ai pas eu le choix. Il doit en être différent pour toi. Ne reste pas fille. Fuis ! »

La jument grise prépara un plan pour sa fille, et en milieu d’après-midi, elle l’emmena vers la rivière. Elle la fit traverser et déclara :

« Pars. Dès qu’ils s’apercevront de ton absence, ils te poursuivront. Prend de l’avance. Adieu ma fille. »

Cassandre serra Diamant contre elle et traversa à gué la rivière. Puis, elle s’élança au galop, les larmes aux yeux. La jument grise galopa aussi vite qu’elle put. La vitesse n’avait jamais été son point fort, aussi faisait-elle de son mieux. Mais, cela ne servit à rien. Alors que la nuit tombait, elle fut rattrapée par son père qui la frappa violement. Cassie tomba à terre et revint, vaincue.
L’étalon qui l’attendait s’appelait Kyliares. Sa robe noire de jais semblait se confondre aux lueurs de la nuit. Cassandre vit sa mère arriver et s’opposer à son départ. Son père cria, la menaça. Mais, Diamant lui tint tête. Alors, il se dressa sur ses postérieurs. Sa mère chuta, morte. Elle hurla. Puis le noir.

Lorsqu’elle s’éveilla, Cassie se trouvait en compagnie d’autres juments. La belle ne se joignit pas à elles, elle se contenta de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle maudit son père, maudit le destin. Prisonnière d’un étalon qu’elle n’aimait pas, bientôt, elle passait de longues heures à rêver, à essayer de s’évader par la pensée. Elle était si seule, que bientôt, elle cessa de s’appeler Cassandre. Une vieille histoire mythologique racontait qu’autrefois, une rêne nommée Cassiopée avait été enchaînée à son trône, prisonnière. Voilà, pourquoi on l’affubla de ce nom.
Elle ne dit rien, s’habituant à celui-ci. Cassie n’était plus elle-même. La jument grise s’alimentait juste assez pour survivre. Un jour, alors que les chaleurs se profilaient à l’horizon, Kyliares vint et saillit Cassiopée de force. Elle ne dit rien, ne bougea pas, se laissant faire.

Qui aurait pu croire que l’espoir allait revenir en elle ? L’idée qu’elle portait au creux de son ventre un petit être, redonna à Cassie l’envie de se battre. Elle planifia sa fuite. Ainsi, une nuit, alors que tous dormaient, elle s’élança seule dans la nuit. Elle n’écouta que son courage. La jument grise se dirigea vers la forêt. La neige ne pouvait la cacher, mais si elle mettait assez de distance entre eux, elle pourrait être libre. Elle galopa aussi vite qu’elle le pouvait. Mais, Cassiopée n’alla pas loin.
Kyliares la rattrapa et se fâcha. Cruel et vil comme il était, il décida de la tuer pour son manque d’obéissance. Au milieu de la forêt, il la roua de coups. Mais, alors qu’il allait lui donner le coup de grâce, un miracle survint. Un loup se jeta sur l’étalon. Puis, toute la meute se rua vers lui. Profitant de cette chance, la jument grise s’enfuit, boitant. Elle se cacha dans une grotte. Elle pansa ses propres plaies et essaya de survivre comme elle le pouvait.

La naissance arriva bientôt. L’effort était rude, elle devait faire preuve de courage. Mais, le poulain qui naquit était mort-né. La jument grise commença alors à se laisser mourir. Elle ne voulait pas vivre, ne voulait plus vivre. Un évènement se produisit alors, un évènement que l’on pourrait presque qualifié de miraculeux. Alors qu’elle avait perdu toute volonté de se battre, dans la nuit, tard, survint une image : sa mère, dans un de ses rêves apparut, lui déclarant de ne pas se laisser abattre, d’utiliser d’autres armes contre les étalons. Au même instant, un tempête faisait rage dehors. Lorsque Cassie se réveilla, elle savait que quelque chose en elle avait changé. Elle découvrit alors qu’elle possédait un pouvoir : étrangement, la jument pouvait se plonger dans une transe, et guérir les blessures internes comme externes des chevaux. Il lui fallait néanmoins une immense concentration et l’effort la faisait souvent se fatiguer.

C’est ainsi qu’elle guérit ses propres blessures, et repartit dans le Monde, seule. Cassie, restait alors en retrait, aidant les chevaux qu’elle voyait. Sa nature un peu rêveuse avait quasiment disparue. Au contraire, elle essayait d’aider le maximum de personnes. La jument marcha pendant des jours et des jours. Son pouvoir de guérison étant apparu guère de temps auparavant, ses compétences physiques s’en trouvèrent également augmentées. Cassiopée galopait plus vite, mais surtout était plus endurante. Oh, bien sûr, elle n’était pas véritablement un cheval de course, mais elle se défendait plutôt bien. Bien mieux qu’autrefois, cela était certain.
Ainsi, marchant d’un pas lourd, elle parvint jusqu’à Dolce Empired. Elle ne cherchait ni la vengeance, ni la guerre, ni le mal, en venant ici –car déjà elle avait expiré tous ses pêchés- mais c’est pourtant ce qu’elle trouva, en ce Monde désolé…

Clan : Chevaux.
Pouvoir : ( Aucun pour les Vampires. ) Cassiopée est capable d'entrer en transe et de guérir n'importe quel blessure. Il faut juste que l'équidé ne soit pas trop endomagé et pas encore mort.. Il lui faut également une intense concentration pour parvenir à ses fins.



[b]As-tu signé le réglément ? Vouiiii =)
Seras-tu actif ? Hihi, j’y compte bien
Comment trouves-tu le forum ? Bien, c’est en partie de moi le concept =)
Comment l' as-tu connu ? Par le Chef Suprême.
Avis :…