Dolce Empired V1.3
Petit Cheval, qui vient d'arriver sur ces terres. Quel clan choisiras-tu ? Seras-tu un Cheval ou bien un Vampire assoifé de sang ? Choisis bien ton clan, Petit Cheval...
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| | | Née pour tuer. [Pv Ashitaka & Requiem.] |  |
| | | Auteur | Message |
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REQUIEM.
xX- Ptit Poulain -Xx
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| Sujet: Née pour tuer. [Pv Ashitaka & Requiem.] ![Née pour tuer. [Pv Ashitaka & Requiem.] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Sam 30 Mai - 21:00 | |
| Née pour tuer.
PV Ashitaka && Requiem.
Un puma se tenait immobile, debout sur les hauteurs du canyon. C’était d’un œil particulièrement attentif qu’il sondait les horizons. Cherchait-il quelque chose ? Dieu seul le sait. Une proie peut-être… Le puissant félin se laissait aller. Soudain, il entendit un bruit, non loin du lui, juste derrière. Un bruit étouffé, discret.
L’ombre qui se tenait un peu en retrait était un cheval, une jument plus précisément. Sa robe était de couleur feu et brillait au soleil avec une étonnante beauté. Elle était si belle que chacun aurait pu se mourir rien que pour avoir un seul regard de la part de la Belle. La jument regarda le puma. Ce dernier, n’était pourtant pas rassuré. Il sentait… la Mort. Oui, il en était certain à présent. C’était la mort qui rôdait non loin de là.
Soudain, l’animal détala, laissant derrière lui la jument. Il courut le plus vite possible, essayant de mettre de la distance entre lui et cette « chose ». La jument alezane, en revanche ne bougea pas d’un millimètre. Elle attendait. Le puma continuait toujours sa course à travers la roche du canyon. Puis, soudain, sans crier gare, la jument démarra d’un bond souple. Sa vitesse était époustouflante, battant tous les records. Elle sautait, bondissait, courait.
Le temps que dura la course ? Guère plus de quelques secondes. Juste le temps de bondir à côté de sa proie et de lui bloquer le passage. La dernière chose que vit le puma, ce fut les yeux rouges de la jument alezane.
Elle se pencha vers lui et soudain, il s’affaissa, en un cri. C’est ainsi qu’elle se reput de lui.
Requiem, car c’était ainsi qu’elle se prénommait, se redressa une fois qu’elle eut achevé son œuvre et contempla le Monde autour d’elle avec un air de victoire froide. Ses pupilles, instantanément redevinrent dorées. Elle enjamba sans même paraître s’en rendre compte, le cadavre du puma, et marcha jusqu’au bord du canyon. Elle eut soudain envie de monter tout en haut, de dominer le Monde.
La dangereuse manipulatrice marcha d’un pas égal et emprunta le chemin qui menait jusqu’en haut. Le silence régnait en maître absolu de cet endroit. Elle marcha encore, encore et encore. Elle n’était en aucun cas fatiguée pour autant. Requiem regarda autour d’elle, et s’arrêta une fois qu’elle se fut avancée, penchée vers le vide si attrayant.
Le temps sembla s’arrêter, aucun animal ne bougeait en ce lieu, trop attaché à sa vie pour s’y risquer…
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| | | | ASHITAKA.
F0NDATRiiCE.
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| | Sujet: Re: Née pour tuer. [Pv Ashitaka & Requiem.] Sam 13 Juin - 18:45 | |
| Un rocher écrasa mélodieusement une biche qui planait entre les gouffres, le vide s'était effacé sous le corps de petite créature, créant un noir de jais devant ses prunelles brunâtres. Le Ciel semblait perdre son équilibre, la Voute Céleste tombait, s'effondrait toujours plus bas, le Toit du Ciel venait de toucher les museaux veloutés de la fréle biche, trop tard... Des craquements, un dernier souffle, le noir, et le petit être se voilà enlacé au Ciel... La biche est morte. Elle est partie. ALEA JECTA EST. Stupide jeu, aujourd'hui serait-ce le tour de César, celui de s'envoler ? Lui, vétu de sa tunique majestueuse, qui effleure de ses naseaux enveloppés d'un souffle glacé effrayant, le délicat petit nez de la biche, quand devra-t-il s'effacer de ce Monde, délaissé sa longue tunique rouge ainsi que les pouvoirs magistraux qu'il détient afin de pouvoir prendre ce repos si mérité ? Jamais. Jamais, Il ne clorera ses prunelles un court instant afin de s'endormir juste le temps d'un rêve infime, jamais. Il ne peut que compléter le calme assidu de la mort qui plane sur la petite biche, tachetée de rouges, ses larmes de sang, qui viennent souiller le Royaume de César. César, cet être étrange, qui ne répond qu'à une seule règle : << Celle de ne jamais respecter les règles. >>, dont la première, la plus magique, la plus intriguante répond à la douce danse de ces lettres : << Ne jamais chercher qui je peux être, ou la Magie s'effacera. >>. Une branche de sa couronne de laurier plongea en le regard délicat de la frèle créature qui gisait sur le sol, le gris qui se dessinait sur le fil d'or de sa tunique se teinta d'un rouge boule de feu, qui pigmenta les naseaux glacés de César. César, le Roi, le Dieu sur Terre, mais qui est-il ? Cet être fascinné par le dessin de la mort sur le visage gisant de ce petit être ? Cet intrus qui murmure entre ses dents d'ivoire, ces paroles ingrates : << Alea Jecta Est. >> Oh ! César, ne vous aurait donné la traduction, sa supériorité et son rang ne l'autorisait à se baisser devant Vous. Vous qui n'êtes pas la Mort, ni les Dieux, Vous n'êtes Rien. Rien, cet être qui intrigue tant César, ce personnage qui ne joue rien, qui ne passe aucun sentiment sur son visage dans la pièce de théâtre de la Vie. Rien est Rien, tel que rien ne fait frémis les naseaux congelés de César, ni l'odeur achélante du sang, ni celle de l'être qui ose se ballader paisiblement en ses terres. Ce sang, qui remplit le lit de la rivière qui berce les canyons de cette couleur rougeâtre qui se mélange à la terre, créant une boue informe qui maquille les sabots de platine de César, n'excite pas les pupilles de César. Etrange, pourtant tout laisse à croire que Lui, le Grand Roi serait intrigué par cette trace sur le sol. Non, au contraire. L'Empereur courba son élégante encolure gracieusement, et effleura des ses naseaux glacés les prunelles de la biche encore ouvertes... Un souffle froid.
Une brise éphémère.
Envolée. Envolée, la Vie de ce visage radieux, en un instant unique, lorsque l'Ignoble César voila le regard perdu de la pauvre biche des ses paupières closes. Ca y est, l'âme peut s'en aller, partir, courir, gambader dans les champs rouges de coquelicots, tandis que Lui, César, restera sur place. Là. Ici, au sommet du canyon qu'il vint de gravir... La tunique grise de l'Empereur, refléta les rayons de soleil, et épanouit la plateforme d'une lueur aveuglante. César, était là, il était venu, il a vu, et il a vaincu... Le Grand était venu, croiser le regard des astres en la plus haute colline du canyon prés du Vide absolu, Il avait alors oublié ce dont il le diférenciait des autres, cette couleur rouge, ce liquide, ce breuvage qui avait cessé de ruisseler entre les montagnes. Il avait vu, oui Il avait aperçut, cette silhouette. Noir. Charbon. Elle sentait une odeur alléchante, prés d'elle dansaient deux soleils, dorés, aveuglant César. C'était Elle. Elle, qu'Il avait créé, formé, choisi... Elle. La Seule auquelle César, se sentait obligé d'être Lui, Lui-même, ce sentiment identique à celui que lui fournit la Nature. Sa disciple... << Requiem ? Tu es revenu... >> ( Excuse-moi, c'est nul mais l'inspi' &&. moi en ce moment !  ) | |
| | | | REQUIEM.
xX- Ptit Poulain -Xx
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| | Sujet: Re: Née pour tuer. [Pv Ashitaka & Requiem.] Sam 27 Juin - 20:34 | |
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* Si l’on vivait par simple plaisir, personne ne mourrait. *
Juste une pensée, furtive, délicate, audacieuse, ironique, mais tellement vraie. Les yeux dorés de la jument n’étaient à présent plus visibles, cachés par ses paupières. Le nez levé vers le ciel, elle humait l’air, le vent, qui venait en face d’elle. Requiem humait tout ce qui venait à elle, secouant sa grande crinière qui retombait délicatement sur sa peau glacée. La gracieuse Prédatrice avait pourtant, en cet instant, baissé sa garde. Se croyant seule, elle avait relâchée son attention, pourtant prête à bondir en cas de besoin. Quelle étrange créature elle était…
C’est pour cela qu’elle ne le sentit pas arriver. Détournée du Monde, seule dans cet univers sanguinaire qu’elle avait crée.
Oui, elle était de retour sur ces Terres. A nouveau elle foulait gracieusement le territoire de Dolce Empired. Requiem, fière combattante, répugnait à avouer la raison de son départ. Elle était pourtant simple : la honte. La honte d’avoir perdu, ce jour-là, face à celui qu’elle considère encore aujourd’hui comme son plus grand ennemi. Un souvenir douloureux, non pas pour son corps, mais pour son ego. Alors, Requiem, dans une lâcheté sans fin, avait fuit, loin, très loin, cherchant un refuge dans les profondeurs des ténèbres, cachant la honte de sa défaite aux yeux du Monde. Et aujourd’hui, oui, aujourd’hui, en ce jour étrange, chaud, désagréable, la Prédatrice avait décidé de revenir. Elle venait affronter le regard des autres vampires, s’étant juré de tuer la première créature qui se moquerait d’elle.
Un autre sentiment s’était immiscé au fur et à mesure qu’elle avait réfléchit. Requiem désirait une chose, une seule : se venger. Le jour où elle recroiserait la route de cet Ennemi qui avait faillit la vaincre, elle le tuerait. Ou du moins, elle ferait en sorte qu’il soit tué. Rien n’était impossible et elle avait l’intention de le démontrer. La jument de feu était pleine de ressources, elle voulait prouver qu’elle était la meilleure. Manipulatrice, dangereuse, combattive, rien ne l’arrêtait, pas même la mort. Son Âme, déjà damnée pour l’éternité, ne craignait pas grand-chose.
Requiem retint un rire ironique. Pourtant, toutes ses pensées s’effacèrent dès l’instant où elle entendit cette voix. Son premier instant faillit l’emporter : il s’en fallut de peu pour qu’elle ne se retourne pas d’un bond et saute directement sur la personne qui se trouvait derrière elle. Cependant, en réfléchissant un quart de seconde en plus, elle reconnut cette voix qu’il lui était impossible d’oublier. La dernière voix qui avait résonné dans ses oreilles de simple jument. La dernière. Puis le noir. Avant un réveil seule, dans la plaine. Même si elle le voulait, il lui serait impossible d’oublier. Requiem ouvrit les yeux. Elle resta silencieuse, laissant les secondes s’écouler, le silence comblant les diverses lacunes. Les mots ne pouvaient suffire pour expliquer tout. Alors, le silence était la seule chose qui lui restait.
Elle se retourna, lentement, avec une certaine majesté. Elle ne s’était pas trompée. Son odorat, son ouïe ne l’avait pas trompée. L’étalon gris qui lui faisait face ne lui était en rien inconnu.
« Ashitaka. »
Un murmure, simple, quelque chose de presque inaudible. Une voix différente, peut-être plus chaude, plus amicale que celle qu’elle laisse d’habitude aux étrangers. Requiem était face à son Ami, à son Maître, à son Empereur.
Pour répondre à cette interrogation-affirmation, la Prédatrice répondit simplement :
« Oui, je suis revenue. Après tout ce temps. »
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