A quoi bon avancer ? (libre)

Le silence...
L'immensité...
Tout est pur et d'une blancheur immaculée en ce lieux...
Au du moin était...
Le vent siffle dans les oreilles d'un étalon, un vent à glacer le sang, un vent qui figerait sur place n'importe quel être vivant... Cela tombe bien car Il n'est pas vivant et pourtant il avance. Derriérelui, Il abandonne le cadavre d'un innocent. Celui-ci n'est pas le premier, il ne sera pas le dernier. La créature sent encore le sang chaud dans son être, ce liquide lui permet de survivre... Au dépend d'un autre. La silhouette s'arrête et comtemple le monde qui qe trouve à ses pied, au loin deux louveteaux jouant ensemble, insouciantt du danger qui rôde, inconscient de la futilité de la vie... Lui la connait, Lui la comprend. Il y a de cela bien longtemps, il était comme ces louveteau: joyeux, aimant, affectueux, bavard, sociable... amoureux aussi. Mais qu'est-ce que l'amour devant le pire des prédateur qui soit ? Rien... ou du moin peu de chose. Le monstre souffla de dépit... Ilk avit connu la douceur, la chaleur et maintenant?
Rien, le néant.
Il y avait fort longtemps, il ne souhaitait qu"une chose, vivre éternellement auprés d'Elle... Comment avait-il pu être aussi aveugle ? Il l'avait emenné à la mort, il l'avait tué et à présent que faisait-il encore sur cette terre ? Il était une créayure maudite, insensible que toute les éspève craignent, voilà ce qu'il était. Jadis, une force surhumaine le poussé vers l'avant : l'amour.
Aujourd'hui, il ne désirait qu'une chose, s'endormir pour ne plus jamais ce relevé. Cela lui était impossible, il le savait...
Il dépassa les jeune loups et s'engouffra dans une forêt, tout en marchant, une question lancinante lui revenait sans cesse à l'esprit:
*Pourquoi avancer?*

Une sombre silhouette marchait dans cet endroit, la neige virevoltant autour d’elle. Sa robe, était cuivrée, semblait douce comme de la soie, irradiait et illuminait la neige toute entière. En un mot, elle était magnifique. Cette jument, qui n’en était pas vraiment une, au sens premier du terme, déambulait dans la neige. Sa belle robe était certes, rousse, mais ses yeux aux prunelles dorés étaient surprenants. La plupart des étalons courbaient l’échine devant cette divine beauté. Mais, ne vous fiez jamais aux apparences. La rose est certes belle, mais ses épines sont piquantes.
Le nom de cette jument, était un nom bien spécifique : Requiem. Un nom que peu de chevaux osaient prononcer, pas même les vampires. Cette beauté était née pour tuer, née pour faire le mal. On la disait l’un des plus dangereux vampires. Et ils avaient raison !

Requiem était arrivée sur les terres de Dolce Empired en même temps qu’Ashitaka. Ils se connaissaient bien, c’était même plus que cela : ils avaient confiance l’un en l’autre, ce qui était rare pour elle. Requiem, était de ses vampires sanguinaires, froids, distants, qui ne perdent jamais leur calme mais, qui, une fois lancé dans la bataille, sont des plus dangereux et qui aime la victoire. Presque tous ceux qu’elle avait affronté était mort. Presque tous, oui. Un seul avait survécut, et ce n’était autre que Typhon, le chef des chevaux. D’ailleurs, ils n’en étaient pas sortit indemnes tous les deux.
La jument alezane, inspirait le respect sur son passage. Elle était certes d’allure chétive, mais une chose était certaine : jamais il ne fallait la sous-estimer. Après tout, elle avait pour maître Ashitaka en personne. Elle aimait particulièrement le sang des chevaux. Mais elle n’en mange pas assez à son goût. Et oui, Requiem aurait aimé pouvoir s’en délecter plus souvent.

En ce jour, plutôt sombre il faut avouer, elle marchait donc dans la montagne, ses sabots s’enfonçant négligemment dans la neige. Seul le silence venait la troubler. Quoique, il était son allié lui aussi. Fille de la mort, Déesse du chaos…

Soudain, elle s’arrêta. Une odeur vint lui chatouiller les naseaux. Requiem fronça les sourcils, à la recherche de la source de cette étrange odeur. Une chose était sûre : il s’agissait d’un vampire aussi. Mais, étrangement, ce vampire paraissait presque… abattu. Encore plus perturbée, la jument de feu songea à cet instant qu’il n’était pas permit à un vampire de se laisser aller de cette façon. Ses yeux devinrent encore plus foncés, et ce fut d’un pas égal qu’elle s’avança, sachant qu’elle allait tomber nez à nez avec le vampire d’ici quelques secondes à peine. Le vent était avec elle.
Les secondes s’écoulèrent lentement, et en effet, elle se retrouva face à l’étalon vampirique à l’instant où elle l’avait prédit.

Requiem s’immobilisa et toisa d’un air supérieur l’étalon. Savait-il au moins qui elle était ? Elle resta silencieuse, ne prononçant aucune parole. Elle n’aimait pas parler. La solitude était son amie, et la mort son alliée. Sa robe semblait toujours flamboyer, comme si elle n’était qu’une torche vivante…

Un bruit...
Des pas presque indaudibles qui se rapprochait.
Last Night se tourna pour voir de qui il s'agissait, en clair, une question se posa dans son esprit: Nouvelle victime ou nouveaux sanguinaire ?
Une jument apparut alors, belle au-delà de l'imaginable. Une robe alezane éclatant, une démarche sensuelle, de magnifique yeux dorés... Elle était magnifique pour quiquonque la regardait...
Last ne la voyait pas, il ne voyant que son regard, dur, arrogant, glacial... Malgrés lui, il frissona, une vampire qu'il ne connaissait pas se dressait devant lui...
Il haissait les vampires, il se haissait...
Il detesta la jument au premier coup d'oeil, il n'avait certes, aucune affinités envers les autres vampires mais l'alezane semblait être la pire de toute les créature qu'il avait rencontré...
Elle était faite pour tuer, cela ne faisait aucun doute, plus que tout au vampire. Et quelques chose en elle la faisait plus ressemblait à une lionne qu'a un cheval, même vampirique...
Il regarda la jumnt avec mépris, ellele dédaignait ?
Soit, mais malgrés sa transformation en être vil et cruel, il avait conservait un semblant de lambeaux de ce que peu-être un coeur, la jument semblait ne jamais en avoir eue...

Le temps était dur, le vent se levait sans cesser, balayant le Monde de là où il se tenait. Les ténèbres envahirent le Monde. Le mépris qu’elle venait de lire dans les yeux de l’étalon la firent froncer les sourcils. Ses yeux devinrent noirs d’encre. Le chant des oiseaux s’arrêta. Le temps aussi peut-être. Ce n’était pas sûr, mais on pouvait après tout s’y tromper.

Requiem songea en cet instant qu’il lui serait facile de liquider cet impertinent. Il ne représentait pas grand-chose à ses yeux. Juste quelques gestes, et ce serait fini. Sa robe parut flamboyer encore plus, le ciel s’assombrir. Elle était le Mal, en personne, frappé de son horreur.
Le vampire se redressa légèrement sur elle-même. Malgré sa petite taille, elle devint encore plus imposante, plus impressionnante. Quant à son cœur, non, elle n’en avait jamais eu. Et jamais elle n’avait prétendu le contraire. Le Monde devait se courber à ses pieds. Il ne devait pas, il en avait l’obligation. Chaque jour passé était synonyme de folie, mais une folie qu’elle avait apprivoisé et dont elle se servait.

« Si je n’était pas sur Terre, je serais une Déesse. »

Des paroles exprimées d’une voix claire, pourtant faible, mais pas inaudible. Requiem ne songea plus à détruire ce simple vampire. Non, Ashitaka n’aurait pas apprécié qu’elle détruise son clan. Elle redressa la tête et s’avança vers lui. Lorsqu’elle ne fut plus qu’à quelques pas de lui, elle commença à lui tourner autour, partant vers la droite. Cependant, jamais la jument ne relâchait son attention. Sa queue fut balayée par le vent, allant effleurer l’étalon gris.
Ses pas continuaient avec une lenteur désespérante. Requiem acheva son tour et s’écarta de l’étalon.

« Le respect est une chose qui s’acquiert avec le temps et de la patience. »

Encore une simple phrase. Une sorte d’énigme. A cet instant, elle voulait signifier à l’étalon que le respect de Requiem ne lui était pas encore acquis. Et tant qu’il n’aurait pas fait ses preuves, elle le traiterait tel un moins que rien. Elle était bel et bien la digne apprentie d’Ashitaka ; elle était la maîtresse du Chaos.

La jument s'avança , ses yeux sombres devinrent encres, elle aurait effaryé n'importe qui, pas lui. A vrai dire, les sentiments de la jument ne l'interressait pas variment. Elle se redressa et parut imposante malgrés sa petite taille, elle semblait dominer le monde en cette instant. Last sentit au plus profond de lui, un sentiment qu'il n'avait pas éprouvait depuis une éternité si bien qu'il ne le reconnut pas tout de suite. Il chassa aussitôt ce sentiment désagréable qui lui faisait l'impression de n'être qu'un bon à rien. Il se redressa légéremnt. L'alezane s'approcha encore et turan autour delui; l'observant d'un regard qui fait paraître qu'elle lit en vous comme dans un livre ouvert. Elle s'imobilisa et déclara que si elle n'était pas sur terre, elle serait une Déesse. Last sourit irronique.
*C'est qu'elle est modeste en plus!*
IL sourit, d'un sourire amer, dur.
Elle déclara encore quelque chose sur le respect que le vampire prit avac ironie. Il s'était rendu compte à la carure de la jument qu'elle était surement puissante, trés puissante. Beaucoup de vampire auraoit surement voulu acquérir son respect plus que tout. Pas lui, à vrai dire, il s'en fichait pas mal du respect d'un vampire. Pour lui cela ne valait pas grand chose: Qui voudrait du respect d'un monstre ?
Cependant, il ne put s'empecher de remarquer la voix cristalline de la jument et sa belle silhouette. Comment qurlqu'un qui jadis, devait être si beau pouvait être aussi cruel , Il l'ignorait.
Il comtempla le jument un instant avant de lançait d'une voix claire!:
-Certes, mais est-il toujours utile d'acquérir le respect des grand de ce monde ?
IL sourit, moqueur.

La belle Prédatrice fronça les sourcils. Tous ses muscles se tendirent. Elle n’était pas sotte, loin de là ! Le ciel parut s’assombrir encore un peu. La plupart de ceux qu’elle détestait étaient morts, tués de sa propre main. Encore une fois, elle songea à Ashitaka. Il n’aurait pas apprécié qu’on lui décime ses troupes. Requiem regarda d’un œil coléreux l’étalon gris. Elle n’aimait pas qu’on se joue d’elle ainsi, et encore moins qu’on l’insulte.
Le gracieux vampire s’était reculé de plusieurs pas. Elle fixa dans les yeux l’étalon, et se regard, en moins d’une minute, voulut tout dire. Mieux valait pour lui se calmer. Requiem avait parfaitement compris qu’il voulait dire qu’ainsi, le respect de Requiem pour lui n’était rien, qu’il ne lui servait pas, et qu’il n’en avait aucunement besoin. Ses yeux devinrent rouges, rouges de vengeance et de colère. Ainsi, il l’insultait.

En moins d’une seconde qu’il fallut pour dire « ouf », Requiem bondit devant l’étalon et murmura d’une voix mélodieuse –et d’autant encore plus effrayante :

« Il et sert à rester en vie. »

Elle se recula à nouveau et ricana, d’un rire pourtant merveilleux quoique dangereux. Répétant les gestes qu’elle avait faits quelques secondes plus tôt, Requiem commença à tourner autour l’étalon. Sa voix dure et menaçante siffla dans l’air.

« Sais-tu que je pourrais te tuer en moins de quelques secondes ? Et tu mourrais ainsi ? Comme si tu n’avais jamais existé ? Retournant à l’état de poussière ? »

La jument de feu s’arrêta devant l’étalon et recula de plusieurs pas. Un seul rayon de lumière transperçait les nuages et atterrissait sur l’étalon, faisant briller sa robe grise. Requiem, en revanche, resta dans l’ombre. Elle sembla s’assombrir d’une manière proprement extraordinaire. Elle était belle, belle comme une rose, mais aussi dangereuse que ses épines. A présent qu’elle était dans l’ombre et qu’on distinguait à peine les traits de son visage, au sommet de cette montagne, la dangereuse Prédatrice poursuivit d’une voix persiflant :

« Estime-toi heureux qu’Ashitaka ne m’autorise pas à tuer ceux qui font partie de son camp, de notre camp, et par conséquent du tien. »

Elle redevint froide, et son esprit erra lentement. Elle cherchait une réponse au comportement de l’étalon. Il ne semblait pas attiré par le sang. Au fond de lui, il semblait bon. Ce mot faillit horripiler la jument alezane. Requiem regarda de plus près l’étalon. La beauté froide soupira légèrement et un sourire à la fois moqueur et sadique apparut sur son visage. Il n’avait pas manqué de cran en l’insultant.
Elle s’approcha à nouveau, et sa bouche ne fut plus qu’à quelques millimètres de l’oreille de l’étalon.

« Pourquoi le sang parait-il de répugner à se point ? Pourquoi n’as-tu pas soif de pouvoir ? Pourquoi est-ce que la Mort des autres ne te parait-elle pas douce ? Pourquoi répugnes-tu ta véritable nature, c'est-à-dire celle de tuer ? »

Elle se recula et sourit, un sourire sadique. Après tout, un élément pareil dans les rangs d’Ashitaka, et l’étalon gris serait probablement tué sur le champ.

« Je vais te donner un conseil d’ami. Ne montre pas trop cette douceur et ce dégoût de toi-même que tu sembles éprouver – si c’est le cas naturellement- car tu pourrais sans doute en souffrir. »

Requiem se redressa légèrement, Maîtresse du Chaos en cette heure et demanda d’une voix moqueuse et ironique :

« Et l’Être qui se tient devant moi aurait-il un nom ? »

Last Night, hésita un log moment. Que faire? Répondre, défier lajument ou s'éloigner d'elle ? Il jaugea la jument du regard: ses remarques lavait rendue coléreuse et il ne sembalit pas sage de la provoquer à nouveau. Quant-à fuire, l'alezane semblait être bien plus rapide que lui. Il préféra répondre:
"- Jadis, on m'appellait Last Night"
IL n'en dit pas plus, à quoi bon ? il était encore troublé du conseil que lui avait donner la jument et ses insination. Comment pourrait-il souffir plus que ce qui était déjà la cas ? Iln'en avait pas la moindre idée.
La jument l'observbait toujour, créature qui jadis devait être si belle et douce et qui en cet instant n'atait que présage de mort . Il repanssa alors à Lullaby, quelque chose dans la morphologie de l'alezane lui faisait penser à elle: même profil canus, même crins, même reflets dans sa robe. Il crut un instant avoir sa bien-aimée en face de lui, malgrés les yeux froid et le plis cruel de la bouche de le jument. Troublé, il l'observa davantage et se demanda même si cette créature si mauvaise ne pouvait être Lullaby, il rejata l'idée aussitôt
*Lullaby étant la douceur et la tendresse incarner, il est impossible qu'il s'agisse d'elle, de plus elle est morte!*
Revenant à l'être qui se tenait en face de lui, il demanda:
"-A qui ai-je l'honneur ?"
Il avait parler d'une voix calme, avec une once d'ironie à peine perceptible.

La gracieuse Prédatrice scruta l’étalon qui se nommait Last Night sans transpirer la moindre émotion. Requiem ne songeait plus à l’éliminer, du moins pour le moment. La Guerre approchait, et chaque jour passé donnait une occasion aux chevaux pour agrandir leurs forces. Ils possédaient à présent des guérisseurs et leurs troupes augmentaient. Elle secoua la tête afin de chasser ces pensées néfastes.
Elle porta ensuite son regard sur l’étalon, Last Night. Elle le sentit à nouveau fléchir. Le regard qu’il portait sur elle était différent et elle devina sans aucun problème l’interrogation qu’il portait.

« Vous vous demander sans doute pourquoi une aussi belle créature est aussi cruelle ? »

Un sourire carnassier s’immisça sur son visage étrange, mais pourtant beau. Elle avait volontiers ignorer sa première question, quant à sa véritable identité. Requiem possédait peu de souvenirs quant à sa vie de jument, avant sa transformation. Mais, certains étaient encore présents. Comme la fois où elle avait séduit un étalon pour causer sa perte. Ou encore la fois où elle s’était battue contre un poulain, à l’époque de sa prime jeunesse.

Les souvenirs s’effacèrent, laissant place au présent. L’étalon était toujours là. Requiem s’avança de sa démarche impérieuse et s’arrêta à quelques centimètres du visage de l’étalon. Elle reprit la parole, de sa voix dure et pourtant mélodieuse :

« On nait ainsi. La Transformation ne fait qu’accentuer le processus. »

Elle recula et tourna le dos à l’étalon. Elle n’en avait pas peur, sachant qu’elle serait mille fois plus rapide que lui et beaucoup plus forte au combat. Elle l’avait fait bien fait comprendre en tout cas. Ainsi elle ne le craignait pas.
Elle ferma les yeux et sentit doucement le vent.

« Tu ne peux pas échapper à ta vraie nature. On ne peut pas. Personne ne le peut. Voilà pourquoi il faut l’accepter et faire ce que l’on dit. »

Elle ne bougea pas, tourna simplement la tête vers l’étalon gris et rouvrant les yeux, poursuivit d’une vois atone :

« La Guerre approche. Les chevaux s’allient, de plus en plus nombreux. Nous avons besoin de plus de force. Ashitaka est inquiet. Je le suis aussi. Nous le sommes tous. »

Elle marqua une pause. Sa robe flamboyante semblait illuminer le paysage. Elle marcha jusqu’à Last Night et ses prunelles devinrent aussi noires que la nuit. Le ciel semblait s’assombrir aussi à cet instant.

« Je m’appelle Requiem, Disciple du Maître Ashitaka. Et la proposition que je te fait aujourd’hui est la suivante : allie-toi à nous et devient entièrement l’un des nôtres, prêt à combattre à nos côtés. »

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